Où placer sa trésorerie d’entreprise ?

Lorsque les affaires marchent bien, l’entreprise peut avoir un excédent de trésorerie. Au lieu de le laisser dormir à la banque, pourquoi ne pas le placer afin de faire fructifier les actifs financiers ? En effet, lorsque les besoins en fonds de roulement sont maîtrisés, placer le reste est une bonne idée. D’autant plus qu’à cause de l’inflation, le taux d’intérêt pour certains produits est négatif. Autrement dit, l’entreprise paie des intérêts sur sa trésorerie placée à la banque alors que cela ne lui rapporte rien. En choisissant bien les supports de placement, il est possible de générer un gain sans risque ou du moins avec un niveau de risque bas.

Mais comment choisir les placements de trésorerie d’entreprise ? Et surtout, quels sont les meilleurs ? 

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Pourquoi placer sa trésorerie ?

Par peur de tout perdre ou pour parer à d’éventuels besoins de liquidités, la plupart des entrepreneurs préfèrent garder leur trésorerie excédentaire sur un compte qui ne rémunère pas. 

Pourtant, placer sa trésorerie d’entreprise, c’est :

  • optimiser la croissance de l’entreprise ;
  • répondre aux besoins de financement : en effet, les investisseurs sont plus enclins à soutenir financièrement une entreprise qui investit ;
  • avoir une meilleure rémunération ;
  • diminuer les charges (certains placements permettent en effet de bénéficier d’une réduction fiscale) ;
  • se constituer une épargne de précaution ;

En investissant l’excédent de trésorerie, l’entreprise se constitue des rendements complémentaires. L’idéal est d’avoir un solde de trésorerie proche de zéro. S’il est trop élevé, cela témoigne d’un manque d’investissement et de gestion. S’il est trop bas, l’entreprise est confrontée à des agios, des frais bancaires, etc.

Avant de placer sa trésorerie … les points à regarder

En fonction de l’entreprise, la loi ou les règles de fonctionnement peuvent définir les stratégies de placement qu’elle peut adopter. C’est pourquoi, il est d’usage de considérer certains points avant pour être sûr d’être en règle avec la réglementation. 

  • le statut juridique ;
  • le type de société : commerciale ou civile ;
  • les statuts ou le pacte d’actionnaires ;
  • le régime fiscal ;
  • etc.

En effet, tous ces éléments peuvent limiter le placement réalisable.

Par ailleurs, il faut également penser à l’état financier de l’entreprise, à sa stabilité et à ses ressources.

Comment choisir ses placements ? Sur quels critères ?

Garder sa trésorerie, c’est se prémunir des risques de perte, certes, mais c’est aussi rater des opportunités d’argent. En effet, le placement est une forme d’investissement, et pour une entreprise, il est inconcevable de ne pas en faire. 

Bien entendu, lorsqu’il s’agit de placer sa trésorerie d’entreprise, il n’est pas question d’aller à l’aveugle. Auquel cas, la stabilité financière, voire la pérennité de l’entreprise peut être mise en danger. 

Il existe différents supports de lacement tels que les supports financiers et les supports immobiliers.

Comment choisir un placement pour sa trésorerie professionnelle alors ? Voici quelques éléments à prendre en considération.

La durée du placement

Un placement peut être à court ou moyen terme. En principe, ceux à court terme sont plus sécurisés, toutefois, les placements à moyen terme sont plus rémunérateurs. On trouve également les placements à long terme (plus de 8 ans). Ce sont les plus rémunérateurs. 

De ce fait, plus l’entreprise souhaite capitaliser sur ses excédents de trésorerie, plus la durée du placement devra être longue. 

Le montant de la trésorerie à placer

Le plafond d’ouverture dépend du type de placement.

Effectivement, certains supports sont accessibles dès 1 000 € alors que d’autres ne sont ouverts qu’aux investissements à partir de 150 000 €. 

Le niveau de risque que l’entrepreneur est prêt à prendre

Plus un placement est risqué, plus le rendement est élevé. Toutefois, le risque ne peut être réellement évalué qu’à l’échéance du placement ou lorsque l’entreprise récupère ses fonds. Il est donc primordial de trouver le meilleur rapport risque/rendement

Le taux de rendement

Si l’on place sa trésorerie d’entreprise, c’est parce que l’on espère avoir un gain. Tous les placements n’ont pas le même rendement. Comme on l’a dit, plus la rentabilité est élevée, plus le risque est important. Et plus le placement est long, plus il rémunère. 

La durée d’immobilisation des fonds ou liquidité

En effet, en fonction du placement, les fonds peuvent être indisponibles pendant un certain temps. Il est essentiel de prendre en compte ce critère afin de ne pas se retrouver sans fonds en cas de besoin de liquidités immédiates. 

Par ailleurs, le type d’excédent de trésorerie peut également définir quel placement est le plus adapté à l’entreprise. S’agit-il d’un excédent temporaire ou régulier ? 

Dès lors que tous ces critères sont évalués, l’entreprise peut choisir le placement le plus adapté à son profil en connaissance de cause. 

Les meilleurs placements de trésorerie d’entreprise

Il existe de nombreuses possibilités pour placer la trésorerie d’entreprise. Comme mentionné plus haut, ils sont catégories en deux grandes classes :

  • Les supports financiers ;
  • Les supports immobiliers ;
  • Les placements alternatifs.

Les supports financiers

Ils proposent différents taux de rendement et différentes durées.  

Les comptes à terme (CAT) ou dépôt à terme 

C’est de loin la solution la plus sollicitée par les entreprises pour placer leur excédent de trésorerie. Le compte à terme est une solution de placement à court terme proposée par les banques. Il est accessible dès 20 000 € et présente un risque quasi nul et propose une bonne liquidité. En effet, le compte à terme ne subit pas les fluctuations des marchés financiers. De plus, les fonds peuvent être retirés à des échéances proches. Toutefois, le compte à terme propose le plus bas taux de rendement, soit 0,1 % à 0,5 %.  

Le taux de rémunération, la disponibilité des fonds et la durée d’immobilisation (généralement 1 an) sont définies par la banque au moment de la souscription. Il est impératif de suivre scrupuleusement à la lettre les termes du contrat sous peine de perte des intérêts prévus. C’est notamment le cas si l’entreprise ne respecte pas les échéances de retrait. 

Par ailleurs, avant de souscrire à un dépôt à terme, il faut s’assurer de ne pas avoir besoin des fonds avant la fin du délai d’immobilisation prévu. En effet, les frais de rupture ou d’annulation peuvent être onéreux. Par contre, il n’y a pas de frais de clôture ou d’ouverture. 

À noter que certains comptes à terme peuvent être à long terme, renouvelables ou progressifs.

Il est préférable de ne pas se limiter aux comptes à terme pour placer sa trésorerie d’entreprise. Avec un taux historiquement bas depuis quelques années, ils sont loin d’être rentables. 

Les comptes titres

Les comptes titres sont des placements à long terme. Ils offrent la possibilité aux entreprises d’investir en bourse sur des marchés monétaires, d’actions, d’obligations, etc. en fonction du ratio risque/rendement recherché. Ils permettent aussi d’acheter des parts de FCP (Fonds Communs de Placements) ou de SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable), et d’investir sur des produits dérivés tels que les options, les swaps, etc. Cette diversité d’investissement permet d’optimiser le placement. 

Il est possible de mandater un expert pour la gestion des comptes-titres. Sa compétence en la matière permet de sélectionner les meilleurs supports d’investissements. 

 Le contrat de capitalisation

Le contrat de capitalisation est pour l’entreprise ce que l’assurance-vie est pour le particulier. Il s’agit d’un investissement qui permet de placer la trésorerie à moyen ou à long terme tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. 

Proposé par les compagnies d’assurance, ce type de placement est régi par le Code des assurances dans sa gestion et sa fiscalité. 

Le contrat de capitalisation peut être monosupport, c’est-à-dire que l’excédent de trésorerie est placé sur un seul support : les fonds en euros. Ceux-ci sont gérés par la compagnie d’assurance et sont garantis, avec un effet cliquet. Autrement dit les intérêts sont définitivement acquis. Généralement, les assureurs investissent les fonds dans des obligations d’état pour allier sécurité et performance. Mais, il est possible de les placer sur des actions ou dans l’immobilier pour dynamiser le placement.

Par ailleurs, il peut également être multisupport. Dans ce cas, en plus des fonds en euros, la trésorerie d’entreprise peut être placée sur des unités de comptes. Contrairement à ces premiers, ces derniers n’offrent aucune garantie. Autrement dit, l’entreprise peut perdre son capital. Il s’agit généralement des OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) qui investissent sur des actions, des obligations, etc. Ou alors des SCPI, SCI, OPCI, des trackers, des certificats, etc. Comme pour les fonds en euros, ce sont les compagnies d’assurance qui choisissent les supports d’unités de compte qu’elles proposent dans le contrat.

 Le contrat de capitalisation pour qui ? 

Il est ouvert aux personnes morales suivantes :

  • Les organismes de droit privé sans but lucratif .
  • Les sociétés dont l’activité principale consiste en la gestion de leur patrimoine immobilier et mobilier.

Elles peuvent être soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR).

Quelle est la fiscalité ?

La fiscalité dépend du régime d’imposition de l’entreprise.

La société est imposée à l’impôt sur le revenu

En cas de rachat partiel d’un contrat, seuls les gains de ce rachat sont imposables. Ceux-ci doivent être déclarés et subissent un prélèvement égal à la tranche marginale d’imposition de la société. En outre, il est également possible de choisir le prélèvement libératoire forfaitaire. Dans ce cas, le montant dépend de la date des versements. 

Par ailleurs, les gains sur des rachats subissent également les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, à l’exception de ceux provenant des fonds en euros qui sont prélevés à la source. 

La société est imposée à l’impôt sur les sociétés

La fiscalité dépend du type de support.

  • Pour les contrats monosupport : les intérêts acquis au cours de l’année sont imposés selon leur montant réel.
  • Pour les contrats multisupports : un impôt forfaitaire s’applique tous les ans, même si la personne morale n’effectue pas de rachats. Celui-ci est régularisé lors d’un rachat partiel en fonction des intérêts réellement perçus. 
Quid des avantages ?

Le contrat de capitalisation offre de nombreux avantages :

  • diversité des supports ;
  • les fonds ne sont pas bloqués : ils peuvent être retirés de manière ponctuelle (rachat partiel ou total) ou régulière (rachat programmé) en cas de besoin de liquidités de l’entreprise ;
  • avantage fiscal : les intérêts perçus lors des retraits sont soumis à un régime de faveur. De plus, les contrats de capitalisation n’entrent pas dans la base imposable à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ;
  • un rendement intéressant : de l’ordre de 1 % à 2 % en choisissant bien les supports.

Attention ! Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. 

Les supports immobiliers

Les supports immobiliers peuvent offrir des rendements plus élevés que les solutions financières, mais le risque est aussi plus important. 

Les SCPI en usufruit

La SCPI ou société civile de placement est une structure permettant à plusieurs investisseurs de placer collectivement leur argent dans l’immobilier afin d’en tirer des profits.

Plus généralement, les SCPI investissent dans des parcs immobiliers d’entreprises (bureaux, immeubles, résidences locatives, établissements de santé, commerces, etc.) qu’elles mettent en location. 

Chaque investisseur peut placer le montant qu’il souhaite (à partir de 2 000 €) et devient associé de la SCPI. En contrepartie, il reçoit tous les trois mois les loyers ou les plus-values en cas de vente au prorata de son investissement.

L’entreprise peut investir son excédent de trésorerie en pleine propriété, en nue-propriété ou en usufruit. Ce dernier est assurément le plus intéressant. Voici pourquoi :

  • L’investissement est limité dans le temps. Le placement est en principe à court ou à moyen terme.  
  • Le placement est sécurisé : le parc immobilier est composé de plusieurs biens qui sont loués à des professionnels. 
  • Le risque est mutualisé grâce à la diversification des locataires. 
  • La pierre est un actif tangible qui augmente de valeur au fil des années. 
  • L’entreprise peut amortir le montant de son investissement de son résultat comptable. Ainsi, les revenus perçus sont peu fiscalisés.

Les SCPI en usufruit proposent un taux de rendement moyen de plus de 4,3 o %. 

Bon à savoir : les SCPI spécialisés sur le commerce et l’hôtellerie présentent le plus bas taux de rendement. Ce, à cause des restrictions sanitaires liées à la covid-19.

Les OPCI ou organisme de placement collectif en immobilier

Les OPCI proposent un placement hybride composé à 60 % de portefeuilles sous-jacents immobiliers, de 20 à 30 % financiers et d’au moins 5 % de liquidité. Le taux de rentabilité avoisine les 5 %. par an. 

En outre, les OPCI ont une bonne liquidité. Généralement, les investissements sont à moyen terme. 

Bine entendu, le choix de l’OPCI influe sur la rémunération. De même que les placements. Encore une fois, plus le niveau de risque est élevé, plus la rémunération sera importante. 

La loi Girardin IS

Il s’agit d’une défiscalisation immobilière destinée aux entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés. L’investissement peut prendre trois formes :

  • investissement direct ;
  • investissement indirect ;
  • souscription au capital d’une société.  

Ce type de placement consiste à investir dans des logements neufs dans les départements d’outre-mer et de les mettre en location pendant 5 ans. les loyers sont plafonnés. La loi Girardin IS permet de réduire, voire d’effacer totalement son impôt sur les sociétés. En effet, selon l’article 217 undecies du Code général des impôts, les investissements réalisés dans le secteur locatif intermédiaire sont déductibles du résultat imposable. Par ailleurs, les loyers perçus sont peu fiscalisés durant la détention du bien. Cette déduction ne donne pas lieu à une écriture comptable sur les comptes de la société. En outre, les charges locatives sont déductibles du montant imposable.

La loi Girardin IS est un excellent moyen de placer son excédent de trésorerie dans la mesure où il permet de réduire son impôt et d’agrandir le patrimoine immobilier de l’entreprise. 

Le crowdfunding immobilier

Le crowdfunding immobilier consiste à investir, avec d’autres investisseurs, dans des projets immobiliers lancés par des promoteurs en quête de fonds propres complémentaires. 

Il s’agit sans aucun doute le placement le plus rentable pour une entreprise. En effet, le taux de rendement varie en général entre 8 % et 11 %. Ceci s’explique par le risque important qu’il génère, notamment si le promoteur fait faillite, et les conditions de sortie qui sont difficiles.

Pour sécuriser l’entreprise, il est prudent de ne placer que 5 à 10 % de son excédent de trésorerie dans le crowdfunding. Mais aussi de diversifier les projets immobiliers ainsi que les durées d’investissement.  

Les solutions alternatives de placements

Outre ces deux placements, il en existe d’autres. Cette liste est ainsi non exhaustive.

Les cryptomonnaies

De nouveaux acteurs proposent désormais d’acheter ou de stacker des cryptos telles que bitcoin, ether ou USDT afin soit d’obtenir des plus-values lors de la revente soit de recevoir régulièrement des intérêts.

Les produits structurés

Les produits structurés ou fonds à formule sont des instruments financiers essentiellement émis par les banques et les compagnies d’assurance. Ils permettent de profiter de la hausse d’un indice boursier ou sous-jacent (CAC40, NASDAQ, DOWN JONES, etc.) sur lequel ils sont indexés tout en étant protégé des fluctuations du marché.            

Le produit structuré est composé d’au moins deux éléments, le plus souvent une obligation et une option. La première offre un rendement régulier, ce qui permet de protéger le capital investi. Quant à la seconde, sa vocation est d’optimiser la performance laquelle dépend de l’évolution du sous-jacent. 

En souscrivant à un produit structuré, un investisseur détient un titre de créance vis-à-vis de l’établissement émetteur. À l’échéance, il récupère son capital diminué ou augmenté de la performance du produit. La durée d’investissement est définie au moment de la souscription et l’investisseur a une possibilité de sortie avant l’échéance.

Les avantages des produits structurés :

  • + ou — 6 % de rendement annuel.
  • 2 à 10 ans d’horizon de placement. 
  • Possibilité de récupérer le capital à tout moment et avant l’échéance.
  • Risque contrôlé.

Il existe quatre grandes catégories de produits structurés :

Les produits structurés à capital garanti                                               

Ils offrent la sécurité du capital investi à la fin de l’échéance. Si le sous-jacent est en hausse, son capital augmente. Auquel cas, il ne gagne rien, mais ne perd pas non plus son capital.

Les produits structurés à capital protégé

Dans ce contexte, seule une partie de capital investi est garantie. Il y a ainsi un risque de perte, mais celui-ci reste minime. Toutefois, ils offrent un rendement plus intéressant. 

Les produits structurés dits « fonds à promesse »

Un fonds à promesse n’est pas un fonds garanti, toutefois, ils garantissent une performance minimale même si le sous-jacent auquel ils sont adossés fluctue à la baisse. 

Les produits structurés dits « fonds autocall »

L’investisseur peut être remboursé par anticipation. En contrepartie, il ne connaît pas la date exacte de l’échéance laquelle peut intervenir avant le terme prédéfini. 

L’investisseur est rémunéré tous les trois mois ou tous les ans par des détachements de coupons. Si la rémunération est fixe, elle varie en fonction des fluctuations de l’indice sous-jacent. 

Le private equity

Appelé également capital Investissement, le private equity consiste à acquérir collectivement des entreprises non cotées en phase de croissance. Les fonds sont immobilisés pendant une durée de 5 ans. 

Ce placement de trésorerie d’entreprise permet de bénéficier d’un rendement élevé et de soutenir l’économie réelle en finançant des entreprises à fort potentiel. 

Attention, le risque de perte de capital n’est pas à exclure. Il est donc prudent de diversifier les lacements et de bien choisir les investissements. 

Les placements en énergies renouvelables

Placer sa trésorerie d’entreprise dans le refinancement de centrales solaires et photovoltaïques auprès de producteurs indépendants permet de bénéficier d’un rendement annuel de 4 %. De plus, la liquidité est garantie au bout d’un an. 

Ce placement est sûr et présente un faible risque puisque :

  • les projets sont déjà installés, raccordés et en phase de production ;
  • l’EDF s’engage par un contrat à racheter l’électricité produite sur une durée ferme de 20 ans.

Investir dans la société

Il est également possible de placer la trésorerie dans l’entreprise. Plusieurs possibilités s’offrent aux entrepreneurs :

  • acheter des matériels, des machines, des outils… pour augmenter la capacité de production de la société ;
  • acquérir des biens immobiliers ;
  • prendre des parts dans une société ;
  • racheter une entreprise concurrente ;
  • lancer une activité ;
  • etc.

Cela dépend du montant de la trésorerie excédentaire et des objectifs de l’entreprise.