Comment accepter les paiements en ligne sur son site internet ?

Proposer des solutions de paiements en ligne est une nécessité pour toute entreprise qui souhaite vendre ses produits ou services sur leur site internet. En effet, les habitudes des consommateurs ont changé, notamment à cause de la crise sanitaire et du progrès technologique. Les experts en marketing prévoient d’ailleurs que les paiements en ligne devraient continuer à gagner en popularité dans les années à venir.

Vous êtes un commerçant ou un artisan qui tient une boutique et vous souhaitez accepter les paiements en ligne sur votre site web ? Découvrez comment choisir et déployer la meilleure solution.

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Les solutions disponibles pour accepter les paiements en ligne sur son site internet

Cartes de crédit, prélèvement bancaire ou portefeuilles électroniques, les clients ont le choix parmi une variété de moyens de transaction, avec chacun ses propres avantages et inconvénients. Mais même si l’offre ne cesse de se multiplier, les solutions pour les accepter peuvent être regroupées en quelques catégories principales.

Accepter les paiements en ligne avec un contrat VAD auprès d’une banque

Un contrat VAD (contrat de vente à distance) ou VADS (contrat de vente à distance sécurisé) est un accord conclu entre une banque ou un prestataire de paiement et une entreprise. Il permet l’intégration d’un dispositif pour autoriser les paiements en ligne sur le site internet. En France, la fourniture d’un contrat VAD fait l’objet d’un encadrement par l’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et résolution).

La solution fournie par la banque est directement incorporée au site web et peut être un TPE virtuel (terminal de paiement électronique) ou une passerelle de paiement. D’ailleurs, le mode de paiement par cartes de crédit reste de loin le plus populaire auprès des consommateurs, et cela n’est pas près de changer.

En plus des cartes de crédit, le contrat VAD ou VADS permet aux entreprises d’accepter une variété de moyens de paiement, comme les portefeuilles électroniques (Apple Pay, Google Pay, Paylib, etc.) ou le prélèvement SEPA.

L’avantage de souscrire à ce type d’abonnement auprès d’une banque traditionnelle (Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas, etc.) ou en ligne (SumUp, Monabanq, Hello Bank, etc.) est que le professionnel bénéficie de services assez complets. En outre, la majorité des établissements de paiement proposent un accompagnement de A à Z, depuis l’intégration de l’outil nécessaire sur la plateforme jusqu’à la résolution des litiges avec les tiers.

Accepter les paiements en ligne au moyen d’une passerelle de paiement en ligne

Le professionnel peut également choisir une passerelle de paiement en ligne, à l’instar de Stripe, PayPal ou PayPlug. En effet, cette catégorie de PSP (prestataire de services de paiement) permet les transactions en ligne en communiquant les informations (numéros des cartes de crédit, coordonnées bancaires, etc.) entre un site web marchand et un établissement de paiement.

Les passerelles de paiement hébergées

Une passerelle de paiement hébergée ou externe redirige hors du site le client grâce à un lien pour qu’il fournisse ses informations et réalise le paiement sur une plateforme gérée par le PSP, ce, de manière sécurisée. C’est le cas par exemple de PayPal, Stripe et Amazon Pay. Une fois la transaction effectuée, le client revient sur le site web afin d’obtenir la confirmation de sa commande.

En somme, les abonnements aux passerelles de paiement hébergées s’adressent aux entreprises qui recherchent une solution clés en main. Cela dit, ils permettent moins de possibilités de personnalisation.

Les passerelles de paiement non hébergées

Pour une solution dite autohébergée, le client saisit ses données de banques directement sur une page du site web. Elles sont par la suite transmises à la passerelle de paiement. Dans ce cas, c’est le commerçant qui gère le serveur ainsi que le logiciel et assure la sécurité de la transaction.

Les passerelles de paiement non hébergées peuvent être complexes à mettre en place et à exploiter. Par ailleurs, l’infrastructure proposée doit être conforme à la certification PCI-DSS (payment card industry data security standard) en lien à la protection des données de cartes de crédit. Dans la pratique par contre, cette option offre plus de flexibilité aux administrateurs.

Comment déployer une solution pour accepter les paiements en ligne sur son site internet ?

Gérer un site web pour sa boutique et accepter les paiements en ligne offre une image moderne et dynamique de l’entreprise auprès des consommateurs d’un point de vue marketing. Mais le déploiement d’une telle solution améliore surtout l’efficacité du processus en l’automatisant et en offrant la possibilité de :

  • envoyer des factures et des confirmations de paiement
  • encaisser les clients en permanence
  • proposer des facilités de paiement
  •  sécuriser les transactions
  • etc.

En d’autres termes, cette option conditionne le succès même de l’entreprise. Dans ce cas, comment choisir la meilleure solution ?

Les variables techniques

L’offre choisie doit être compatible avec la plateforme existante, particulièrement avec le CMS exploité (content management system), pour ne citer que Shopify, Prestashop ou WooCommerce.

La solution adoptée doit offrir une interface intuitive ainsi qu’une expérience fluide pour les clients. Sans oublier les besoins spécifiques de la boutique du professionnel en lien au volume et au type de transactions ainsi qu’aux modes de livraison proposés.

Les aspects financiers

Les prestataires de services de paiement proposent différents tarifs pour leurs offres. En ce sens, le professionnel a intérêt à vérifier les frais fixes et variables qui peuvent se rapporter à l’exploitation et à la maintenance du dispositif ou la résiliation de l’abonnement. En somme, le coût garantit la rentabilité du site internet, en plus du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Les paramètres juridiques et sécuritaires

Le paramètre juridique concerne le respect des normes et des réglementations en vigueur dans le domaine du paiement en ligne. Naturellement, le prestataire de service de paiement doit remplir les obligations légales relatives à son exercice.

Dans le cas d’une externalisation de services, le professionnel doit s’intéresser de près à la fiabilité du PSP. Ce dernier est en effet le responsable de la sécurité de chaque transaction et des données des clients et c’est à lui qu’incombe la mise en place de mesures relatives à la prévention des fraudes, la gestion des litiges et le support client.

L’entrepreneur doit alors se renseigner et essayer plusieurs offres avant d’arrêter son choix. Puis, une fois l’abonnement souscrit, il doit installer le module de paiement fourni par le prestataire de services de paiement sur son site internet en s’aidant des outils et des instructions à sa disposition.

Par ailleurs, même si les solutions clés en main comme celles proposées par PayPal, Stripe ou PayPlug ne demandent pas de développement informatique, l’intervention de spécialistes peut être nécessaire pour l’installation du plug-in, la copie du code ou l’intégration de l’API (interface de programmation d’application) sur la plateforme.

C’est aussi le cas avec la configuration des paramètres de paiement : devises acceptées, frais appliqués, etc. Enfin, il faut tester le fonctionnement de l’outil mis en place en réalisant des simulations de commandes et lorsque le processus de paiement et le mécanisme d’encaissement se déroulent sans encombre, la solution peut être promue auprès des clients.