Créer son auto-entreprise en ligne : Comment faire ?

Créer son autoentreprise ou microentreprise est relativement simple, si l’on compare les démarches à la création d’une société. En effet, créer son autoentreprise revient à déclarer son activité. Cerise sur le gâteau, la démarche se réalise entièrement en ligne (c’est même une obligation légale depuis le 1er janvier 2016) et gratuitement (ou presque !). Cette facilité de création constitue d’ailleurs l’un des nombreux avantages de l’autoentreprise. 

Pour créer son autoentreprise en ligne, deux options sont possibles. Accomplir les démarches seul ou se faire accompagner par une plateforme juridique en ligne. 

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Créer seul son autoentreprise en ligne 

Créer seul votre autoentreprise est une démarche relativement simple. L’administration a en effet mis à la disposition des autoentrepreneurs des sites qui permettent de déclarer gratuitement l’autoentreprise. Il s’agit de :

  • autoentrepreneur.urssaf.fr : pour les activités libérales ;
  • InfoGreffe : pour les activités commerciales
  • Cfe-métiers : pour les activités artisanales ;
  • Guichet-Entreprises : pour toutes les activités.

La démarche est quasi similaire sur tous ces sites.

  • Vous créez un compte.
  • Ensuite, vous remplissez en ligne le formulaire « P0 Microentrepreneur » ou « Cerfa P0 » qui vous permet de déclarer votre activité (identité, coordonnées, nature de l’activité qui définira votre code APE).
  • Puis, vous joignez une copie de votre pièce d’identité scannée recto/verso) ou d’un titre de séjour. 

D’autres pièces justificatives peuvent être demandées selon la nature de votre activité. Ils devront tous être envoyés de manière dématérialisée.

Dans un délai de 8 à 15 jours, vous recevez votre numéro SIRET. Puis, vous recevez un mail de l’URSSAF vous information que votre affiliation a bien été effectuée sous 4 à 6 semaines. Dès lors, vous pouvez débuter votre activité. 

Se faire accompagner par une Legaltech 

Il est également possible de faire appel à une plateforme juridique en ligne pour créer son autoentreprise. C’est d’ailleurs une option privilégiée par certains autoentrepreneurs qui n’ont pas le temps de s’occuper des formalités administratives.

Les Legaltechs peuvent prendre en charge tout ou une partie des formalités moyennant un tarif abordable. Grâce à des outils innovants et modernes, la déclaration d’activité est ultra simple.

Une fois votre dossier complet, il sera transféré au centre des formalités des entreprises compétent :

  • le Greffe du tribunal de commerce si vous êtes agent commercial ;
  • la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) si vous exercez une activité commerciale ;
  • la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) si votre activité est artisanale ;
  • l’URSSAF pour les professions libérales.

Parmi les Legaltechs à qui vous pouvez faire appel pour créer votre autoentreprise, on peut citer notamment :

Les avantages des Legaltechs

Si ces nouveaux acteurs du droit séduisent autant les autoentrepreneurs et les entrepreneurs, c’est qu’elles présentent de nombreux avantages. En effet, pour un coût moindre (60 € en moyenne pour la création d’une autoentreprise), vous aurez droit à :

  • Une interface ergonomique et des formulaires plus intuitifs : la déclaration se fait en quelques minutes. 
  • Un accompagnement juridique tout au long de la démarche (par té. Ce qui réduit fortement les risques d’erreur et donc de rejet du dossier par l’administration.
  • Une assistance prolongée : avec certaines formules, vous bénéficiez d’une aide d’experts après la création de votre autoentreprise.
  • Des conseils sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre. 

D’autres démarches supplémentaires pour certaines activités

Pour les activités commerciales et artisanales, d’autres formalités sont obligatoires.

Les activités commerciales

Depuis décembre 2014, si vous exercez une activité commerciale, vous devez également vous immatriculer au registre du commerce et des sociétés, en plus de déclarer votre activité. 

Vous devez alors fournir les pièces justificatives suivantes [au format numérique bien sûr] à la chambre de commerce et de l’industrie [CCI] dont vous dépendez :

  • un justificatif de domicile de moins de trois mois ;
  • une déclaration sur l’honneur de non-condamnation attestant que vous n’avez fait l’objet d’aucune condamnation pénale, civile ou administrative qui pourrait vous interdire la gestion, l’administration ou l’exercice d’une activité commerciale.

L’immatriculation de l’autoentreprise au Registre du commerce et des sociétés est gratuite. Toutefois, vous devez vous acquitter d’une taxe pour frais de chambre consulaire. Celle-ci est prélevée tous les mois ou tous les trois mois en même temps que vos cotisations sociales. 

Les activités artisanales

Si vous exercez une activité artisanale [que ce soit à titre principal ou à titre complémentaire] sous le régime autoentrepreneur, vous avez l’obligation de vous immatriculer au Répertoire des métiers. 

Pour ce faire, vous devez vous rendre sur le site de la chambre des métiers et de l’artisanat [CMA] et fournir les pièces justificatives suivantes au format numérique :

  • un justificatif de domicile de moins de trois mois ou une attestation d’hébergement accompagnée d’une copie d’identité de l’hébergeur ;
  • une déclaration sur l’honneur de non-condamnation attestant que vous n’avez fait l’objet d’aucune condamnation pénale, civile ou administrative qui pourrait vous interdire la gestion, l’administration ou l’exercice d’une activité commerciale.

Comme pour les activités commerciales, les artisans doivent également s’acquitter d’une taxe pour frais de chambre à prélever tous les mois ou tous les trois en même temps que les cotisations sociales.

Les activités réglementées

Si vous exercez l’une des activités artisanales réglementées suivantes, vous devez joindre à votre déclaration d’autoentrepreneur une copie de votre diplôme ou un justificatif d’expérience de trois [3] ans minimum en tant qu’employé exerçant le métier.

  • Les métiers de construction, entretien et réparation de bâtiments : gros œuvre, second œuvre et finitions.
  • La fabrication de produits frais : boulangerie, charcuterie, glacier…
  • Les métiers d’entretien et de réparation de véhicules et machines : carrossier, réparateur automobile ou d’engins agricoles…
  • La coiffure et de l’esthétique
  • Les plombiers, les électriciens, les chauffagistes, les installateurs de réseaux d’eau, de gaz et d’électricité, etc.
  • Les activités de ramonage ;
  • Etc.